TESTACOS

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DESCRIPTION DU PROJET
La présence d’antibiotiques en élevage et son effet potentiel sur la santé humaine, du à la consommation de produits carnés, est une problème d’importance qui reste sans être résolu, selon l’initiative One Health. Les travaux scientifiques démontrent la relation entre l’utilisation d’antibiotiques pour la production animale et la présence d’antibioresistances pour les humains. Il existe également des études qui démontrent le transfert de résidus antibiotiques aux produits carnés commercialisés. Dans l’actualité, des méthodes de détection de résidus d’antibiotiques dans la viande existent et s’emploient une fois que les animaux ont été sacrifiés, ce qui entraine la confiscation des canaux contaminés, engendrant des pertes économiques importantes.
Ainsi, la principale nouveauté offerte par TESTACOS est la détection d’antibiotiques sur les animaux in vivo à travers de systèmes simples et de faible coût susceptibles de s’étendre au secteur de l’élevage. Ce projet engendre des éléments d’amélioration pour les systèmes analytiques actuels, puisqu’on prétend :
- Agrandir la portée des tests de détection de résidus d’antibiotiques pour la viande, incorporant un test chimique pour la détection de quinolones.
- Développer des tests de détection de large spectre d’utilisation sur des animaux vivants, en minimisant le risque que les canaux contaminés atteignent la chaine alimentaire, ou doivent être détruits, ce qui éviterait des pertes du secteur.
Impliquer le secteur de l’élevage et aux administrations publiques, tant dans l’approche que dans la mise en ?uvre.
RÉALISATIONS OBTENUES
Dans le cadre du projet TESTACOS, une étude a été réalisée sur la présence de résidus d'antibiotiques dans la viande commercialisée dans la zone POCTEFA. Cette étude a montré que, bien que la viande que nous consommons soit généralement sûre, elle contient dans certains cas des traces d'antibiotiques qui entrent par inadvertance dans la chaîne alimentaire.
Afin d'éviter que ce type de viande n'arrive dans les magasins, et donc sur nos tables, trois outils ont été développés pour le secteur primaire (agriculteurs, vétérinaires, etc.) pour l'autocontrôle de la présence de résidus d'antibiotiques dans les animaux vivants, afin d'éviter l'abattage inutile d'animaux contaminés et de réduire ainsi les conséquences défavorables mentionnées auparavant. L'un d'entre eux est un test de dépistage biologique à large spectre et les autres sont deux tests pour la détection spécifique des quinolones : une bande immunochromatographique et un biocapteur.
Ces nouveaux outils sont destinés à aider le secteur de l'élevage de la zone POCTEFA à atteindre l'excellence et à faire en sorte que ses produits soient reconnus pour leur qualité différenciée. Cela a un impact sur la santé de la population.
Période de réalisation
de janvier-2018 à décembre-2021
Coût total prévu
1 220 963,23 €
FEDER approuvé
793 626,12 €
Bénéficiaires
Chef de file (premier bénéficiaire)
Universidad De Zaragoza-Instituto Agroalimentario De Aragón
Autres bénéficiaires:
Institut National de la Recherche Agronomique, Université de Perpignan Via Domitia, Laboratorio de Salud Pública. Gobierno Vasco, Universidad de La Rioja, Zeulab, S.L., BIOSENTEC SA,

PLUS GRAND DÉFI AFFRONTÉ
Renforcer la coopération en R&D, en travaillant sur le développement d’un outil innovant qui permette d’améliorer la qualité des produits carnés, non seulement de la zone POCTEFA mais des autres territoires, en prenant toujours comme objectif finale d'offrir des améliorations en matière de santé.