DBS
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DESCRIPTION DU PROJET
Le projet vise le développement de procédures d’analyse clinique mini-invasives, qui pourraient être préparées par les patients eux-mêmes, à leur domicile et envoyés par courrier, améliorant ainsi la qualité de vie des malades chroniques ou de ceux avec une mobilité réduite, en aidant à réduire le nombre de visites actuelles obligatoires au centre sanitaire.
Le projet se centre en deux populations. D’un côté, des personnes avec des prothèses métalliques qui ont besoin de contrôles périodiques pour garantir leur bon fonctionnement. L’autre groupe sélectionné est celui des malades de Wilson, une maladie rare, facile à traiter, mais difficile à diagnostiquer, et qui peut être mortelle sans le traitement adéquat.
Pour remplir ces objectifs, on cherche à implémenter l’utilisation de dried blood spots (DBS), des échantillons qui s’obtiennent après la ponction avec une aiguille dans le doigt de la main et l’application de plusieurs gouttes de sang sur des feuilles de filtre cliniques, conjointement avec le développement de nouvelles méthodes d’analyse élémentaire et isotopique.
RÉALISATIONS OBTENUES
Le principal résultat du projet DBS est le développement d'une méthode de diagnostic précoce de la maladie de Wilson, une maladie qui est simple et peu coûteuse à traiter si elle est détectée à temps, mais qui peut être très dangereuse, voire mortelle, si elle n'est pas détectée et traitée à temps.
La maladie de Wilson est liée au métabolisme du cuivre, un métal essentiel pour l'homme mais qui peut devenir toxique s'il s'accumule dans l'organisme. Les personnes atteintes de la maladie de Wilson ont des difficultés à éliminer ce métal en raison d'un défaut génétique.
Le projet a donc étudié différentes façons de quantifier le niveau de cuivre dans les fluides biologiques. Pour le diagnostic de la maladie de Wilson, il a été constaté que le paramètre le plus directement lié à cette maladie est le REC (pourcentage de cuivre échangeable). Ce paramètre est calculé en déterminant la quantité de cuivre total dans le sérum mais aussi la quantité de cuivre qui n'est pas liée aux protéines, ce qui est obtenu après un processus de séparation. Il s'agit d'une méthode simple qui permet de différencier plus clairement les patients atteints de la maladie de Wilson de ceux qui souffrent d'autres pathologies hépatiques. Elle est déjà utilisée dans le laboratoire de biochimie de l'hôpital universitaire Miguel Servet de Saragosse.
Période de réalisation
de décembre-2017 à novembre-2021
Coût total prévu
1 063 815,83 €
FEDER approuvé
691 480,29 €
Bénéficiaires
Chef de file (premier bénéficiaire)
Universidad de Zaragoza
Autres bénéficiaires:
Centre National de La Recherche Scientifique Délégation Aquitaine, Fundación Instituto de Investigación Sanitaria Aragón,
PLUS GRAND DÉFI AFFRONTÉ
Développement d’une méthode fiable pour diagnostiquer la maladie de Wilson.